Le porteur de projet ou l’entrepreneur souhaitant développer sa visibilité en ligne, va le plus souvent s’appuyer sur un site internet. Le lancement d’une telle plateforme numérique nécessite la prise en compte d’étapes de cadrage, de conception fonctionnelle, graphique et éditoriale, d’intégration et de développement, jusqu’à la mise en ligne ! La considération de points-clés, liés au SEO, à l’accessibilité et l’expérience utilisateur ou encore à la RSE, va permettre de réussir la conception de site web.

Réussir votre projet de conception de site web SEO et augmenter votre impact

Qu’il s’agisse de création de site web SEO, de refonte ou de développement d’un site existant, votre projet web doit être pensé en amont pour intégrer toutes les parties prenantes, n’omettre aucune étape ni point-clé :

• le cadrage de projet, le ciblage et l’objectif,
• la conception fonctionnelle, éditoriale et graphique,
• le maquettage, l’intégration et le développement,
• le suivi de projet, l’optimisation et le SEO.

Chaque étape de conception de site web, plus ou moins longue selon le cas, est relative à l’envergure du projet et à l’objectif de l’entreprise : valoriser l’image de marque, créer une expérience digitale attractive, diversifier les canaux d’acquisition en générant du trafic via les moteurs de recherche, valoriser l’activité ou l’expertise par la production de contenus, développer l’engagement et convertir en ligne…

Demandez conseil à une agence en communication webmarketing ou à un consultant SEO freelance qui vous aidera à atteindre vos objectifs.

Si vous portez un projet à impact avec un objectif de développement durable ou une finalité sociale, et que votre activité est présentée sur Internet, votre site web devrait aussi refléter vos valeurs et souligner vos engagements socio-environnementaux.

La conception de site web peut alors intégrer un volet RSE, avec un objectif de réduction de l’empreinte carbone ou une volonté d’inclusivité. Le porteur de projet peut ainsi décider de réduire l’impact environnemental de ses supports numériques ou encore d’améliorer leur accessibilité.

Le site web éco-responsable (ou éco-conçu) intègre une dimension sociale (accessibilité, confidentialité des données) et environnementale (support bas carbone, diminution des ressources et des requêtes serveur …).

La gestion de projet web va aussi s’attacher à considérer la conception, l’intégration et chaque phase du développement sous un angle socio-environnemental : l’ergonomie de l’interface (UI), les performances énergétiques du support et le temps de chargement des pages, l’optimisation de l’expérience utilisateur (UX) pour chaque contexte d’usage, …

Et puisqu’on ne badine pas avec la qualité web, je vous propose de suivre ces 4 étapes pour mener à bien votre projet de création de site internet, dans le respect des coûts et des délais. Le projet numérique peut concerner une application mobile, un logiciel, un développement intranet… Je ne parlerai ici que de conception de site web.

1. Le cahier des charges et le cadrage du projet web

Pour lancer le projet numérique dans de bonnes conditions, le commanditaire rédige un cahier des charges précisant son besoin et ses attentes, l’objectif, le ciblage, le budget, un planning avec des délais de production. Le client va ainsi contextualiser son projet et indiquer les résultats souhaités.

Le porteur de projet va détailler, pour l’équipe chargée de la mise en œuvre, le périmètre d’action, les impératifs techniques (contraintes) et les spécifications fonctionnelles (résultat).

Pour toute création de site web, on choisira avec soin le nom de domaine et l’hébergeur (selon des critères de performance, de sécurité ou encore d’engagement eco-responsable).

Une étude de faisabilité pourra aussi vérifier les possibilités techniques, la marge de manœuvre du prestataire, du créateur de site web ou du développeur.

Fournir au prestataire un historique de marque est aussi intéressant : les actions entreprises donnent un éclairage sur les réussites et les échecs de l’entreprise et permettant d’orienter la nouvelle stratégie digitale.

Le client peut préciser des informations utiles pour la conduite du projet numérique :

• le public cible et les besoins utilisateurs (S’agit-il de personnes en situation de handicap ? Va-t-on prendre en compte le public daltonien en veillant au design et au contraste visuel ?…) ;
• la proposition de valeur et le positionnement ;
• L’objectif (image de marque, présence en ligne, développement du trafic et des conversions …)
• la concurrence ;
• les parties prenantes au projet (Y a-t-il d’autres prestataires ?) ;
• la charte éditoriale (avec la tonalité de marque) ;
• le rubriquage (menu du site), les thématiques et les contenus à intégrer ;
• le webdesign et la charte graphique à décliner (logo, couleurs, typo de l’identité de marque) …

Toutes les fonctionnalités utiles seront recensées dans le cahier des charges pour budgéter le projet au plus juste : déclinaison du site en version AMP, module e-commerce, formulaires complexes, landingpages, intégration d’un CRM (Customer Relationship Management ou gestion de la relation client), connexions API avec des outils internes à l’entreprise …

La note de cadrage du projet numérique, rédigé par le chef de projet web (le prestataire par exemple), “cadre » et définit les grandes lignes du projet. Ce document, partagé avec toutes les parties prenantes (côté client comme équipe de développement web), peut inclure les données suivantes :

• l’objectif du projet de site web et les KPI (indicateurs-clés de performance) ;
• l’envergure du projet et le périmètre d’action ;
• les coûts et les délais ;
• les fonctionnalités et résultats attendus ;
• les contraintes et les risques du projet
• les parties prenantes, les méthodes de validation et de suivi du projet numérique…

Une fois toutes les informations rassemblées, synthétisées et partagées, vient l’étape de conception de site web.

2. La conception fonctionnelle, éditoriale, graphique

À ce stade, toute l’équipe est mobilisée pour réfléchir à la structure du nouveau site internet, sa conception technique et ses spécificités fonctionnelles, son architecture éditoriale et son webdesign.

– La conception technique pour valider l’interface et le parcours utilisateur

Quels templates doivent être produits pour optimiser les ressources et mutualiser les efforts (par exemple, des modèles de pages duplicables) ? Quelles technologies faut-il privilégier ? …

Selon les besoins, on aura recours au zoning (zones de contenus), aux wireframes (organisation et forme des contenus), au prototype (pages interactives), aux frameworks et aux maquettes graphiques pour définir l’interface utilisateur, valider une arborescence, un parcours utilisateur et des fonctionnalités.

La conception des interfaces est essentielle pour l’organisation des contenus et le SEO, comme pour l’amélioration des performances du site web.

Sur un projet d’éco-conception, le concepteur évitera le code inutile (JS, CSS…), les publicités intempestives, les vidéos en autoplay, les animations énergivores ou les carrousels qui n’apportent pas de réelle valeur ajoutée au site…

– La conception graphique pour décliner l’identité visuelle et améliorer l’accessibilité

La conception graphique va permettre d’intégrer l’identité visuelle et de valider des points d’accessibilité : format des boutons d’action (ou CTA pour Call To Action) selon la taille d’écran, adaptation graphique RWD (Responsive Web Design), lisibilité de mise en page, taille de la typographie, contraste des couleurs…

Si votre plateforme numérique est éco-conçue, une attention particulière sera prêtée au design autant qu’au code. Le webdesign, par sa sobriété et sa clarté, doit favoriser :

• la légèreté du site. Les performances sont améliorées avec moins de ressources gourmandes en énergie comme des images volumineuses qui mobilisent du temps de chargement (au même titre que le code). Privilégiez le format .svg pour les illustrations ; redimensionnez et compressez vos visuels.
• l’accessibilité du site au plus grand nombre, quel que soit le contexte d’usage. Cela passe par une bonne ergonomie, un parcours utilisateur simple et intuitif : l’internaute ne devrait pas cliquer plus de 3 fois pour atteindre ce qu’il cherche !
• l’expérience utilisateur. L’UX doit être optimisée en termes de parcours et de facilité de prise en main. On vérifie la cohérence visuelle d’une page web à l’autre pour ne pas perdre le visiteur. Par exemple, on se gardera de changer la couleur des liens à chaque page ou de changer brusquement d’univers visuel !

– Le volet éditorial du projet web : une réponse aux besoins utilisateur et aux nécessités SEO

En parallèle de la conception des maquettes graphiques, le projet web comprend un volet éditorial. Quelle sera l’envergure du site, son menu, ses rubriques, son arborescence et ses catégories de contenus ?

Un point de vue SEO permettra de faire les bons choix d’arborescence pour le référencement naturel et la gestion de contenu, pour ensuite lancer la plateforme sur de bonnes bases : recherche de mots-clés, catégorisation, recommandations de contenus SEO à potentiel de trafic, rédaction de pages stratégiques et pages de conversion…

Vous êtes engagé·e sur la voie du développement durable ? Pensez sobriété éditoriale en créant – moins mais mieux – des contenus originaux à forte valeur ajoutée. Plus l’internaute trouve réponse à ses questions, moins il génère de requêtes en ligne !

Faites appel à une rédactrice SEO engagée pour vous aider dans vos objectifs.

3. Développement et intégration HTML & CSS & Contenus

La réalisation (ou la refonte du site) va s’effectuer sur la base des maquettes graphiques et fonctionnelles, à partir du travail de conception présenté précédemment.

Dès lors que le webdesign, l’arborescence et les fonctionnalités de la plateforme numérique ont été validés par le client, on passe à l’étape d’intégration et de développement : HTML, CSS, RWD ou Responsive Web Design, visuels, contenus, production éditoriale, balisage… Intégrateurs et professionnels du web veillent en particulier à optimiser l’expérience utilisateur, l’interface et l’accessibilité.

Vient ensuite la phase de recettage par laquelle le site internet est contrôlé et testé dans toutes ses facettes, par les parties prenantes au projet : on vérifie le design et le respect de la charte graphique, la conformité aux règles d’accessibilité, le contraste des couleurs, le balisage, l’ergonomie et la fluidité de navigation, les formulaires ainsi que leur conformité RGPD, la validité des pages web quelque soit le navigateur (Chrome, Mozilla…) ou le terminal (desktop, tablette, smartphone), …

Il s’agit là de vérifier le bon fonctionnement du site avec des tests utilisateurs, de déceler d’éventuelles failles de sécurité, des bugs de navigation ou des erreurs de code par exemple.

L’étape de recettage permet de valider la conception, la conformité du support avec le cahier des charges et la validité opérationnelle du site avant son déploiement.

Après correction des erreurs, remise d’un livrable fonctionnel au client et validation du projet, le site web peut enfin être partagé sur Internet !

4. Suivi de projet : visibilité du site (référencement naturel) et mesure d’impact

Après publication du site, le travail est loin d’être terminé !

L’animation, l’analyse et l’optimisation sont des points-clés de réussite. Tout dépend évidemment du projet et de l’objectif.

Des actions de communication et webmarketing permettront d’animer la plateforme et de développer le trafic, en s’appuyant sur la création de contenus SEO, les médias sociaux, l’e-mailing et le marketing automation.

Le suivi de projet permet de vérifier les actions et le résultat d’une stratégie de marketing digital. L’analyse de données (via la Search Console, Google Analytics, Matomo ou toute autre solution analytique) aide à préciser ou à réorienter la stratégie, à optimiser les performances et le parcours utilisateur. On observe les impressions et positions des pages, le taux de rebond, les requêtes génératrices de trafic, les articles performants, le nombre de visiteurs mensuels, le taux de conversion … pour adapter l’architecture du site ou créer de nouveaux contenus.

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La qualité éditoriale est aussi au cœur du projet de site web SEO.

Le spécialiste du référencement naturel étudie le champ lexical et la sémantique du secteur d’activité, pour identifier des sujets porteurs à potentiel de trafic. L’expert SEO devra aussi considérer le maillage de liens internes et les backlinks (netlinking) pour augmenter la popularité de votre site et booster votre positionnement dans la SERP.

Le suivi de projet comprendra l’audit des contenus, l’analyse des performances techniques et éditoriales, ainsi que des optimisations régulières (notamment au regard des mises à jour des algorithmes), avec l’implication des parties prenantes au projet, pour atteindre des KPI (indicateurs-clés de performance).

Comme évoqué précédemment, votre projet web a un impact sur l’environnement (consommation de ressources et émissions de GES) et la société (inclusion par le numérique, protection des données personnelles). Si vous vous engagez dans une démarche éco-responsable vous devrez être attentif à la performance énergétique de vos supports en ligne et à l’accessibilité de votre site internet, quelque soit le contexte d’usage ou le profil utilisateur.

La loi REEN, en application depuis 2022, incite les professionnels du numérique à pratiquer l’éco-conception et à s’engager dans une démarche plus responsable et vertueuse. Alors n’attendez plus pour maximiser votre impact en appliquant un numérique responsable pour atteindre vos objectifs web sans nuire à votre environnement, ni à vos utilisateurs !

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